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Processus créatif du projet «Jabe» d'Enara Agirrezabala, LCI Barcelona

Publié par LCI Éducation, 13 décembre 2018

1. Explique-nous en quoi consiste le projet et à qui il est destiné.

« Jabe » est un produit technologique portable qui relie le corps et l’esprit, prévoit les crises de panique et aide la personne qui les subit à se calmer. Le dispositif mesure la conductivité de la peau et la variabilité du rythme cardiaque, et détecte les changements physiologiques qui se produisent avant les crises de panique. « Jabe » prévient l’utilisateur de ces changements, en lui faisant prendre conscience de la situation dans laquelle il se trouve et lui donne le temps nécessaire pour gérer la situation. Si la personne a besoin d’aide pour contrôler son état, « Jabe » peut guider son rythme respiratoire à l’aide de la lumière, grâce à son interface textile intelligente. 

Mon projet s’adresse aux personnes qui souffrent de crises de panique, qui en sont conscientes et souhaitent améliorer leur situation. L’objectif est d’en faire un outil de connaissance de soi et d’apprentissage pour permettre à l’utilisateur de garder le contrôle en toute situation.


2. De quoi t’es-tu inspirée?

À Eurecat (centre technologique qui collabore avec le programme), ils m’ont montré un projet qui visait à détecter les modifications physiologiques du corps humain à l’aide de l’évolution de la conductivité de la peau. Partant de là, j’ai commencé à faire des recherches et j’ai exploré cette idée. Je me suis également inspirée de personnes de mon entourage et de ma situation personnelle.

3. Quels matériaux as-tu utilisés? De quelle manière s’est déroulé le processus créatif?

Des tissus et des fils conducteurs, des DEL, des résistances, une carte Arduino (microprocesseur), d’autres types de tissus, etc. Le processus créatif fut totalement expérimental : j’ai essayé plusieurs matériaux, créé et testé différents prototypes, etc. Le projet n’est pas encore terminé et j’aimerais continuer à travailler dessus.

4. Comment ce que tu avais appris à l’école t’a-t-il aidé à développer ce projet?

Je n’aurais pas pu mener ce projet sans les enseignements reçus à l’école et à Eurecat. Les matières de la maîtrise, les professeurs et les autres étudiants m’ont beaucoup aidée et ont été une source d’inspiration tout au long du projet.

 

5. Parle-nous un peu de la présentation finale du projet. Que ressent-on lorsqu’on reçoit le prix du Meilleur travail de fin d’études?

Heureuse du travail réalisé et reconnaissante pour toute l’aide dont j’ai bénéficié.