Publié par LCI Éducation, 25 janvier 2018
Nous nous sommes entretenus avec Sofia Sokoloff, fondatrice de Sokoloff Lingerie et diplômée en Design de mode du Collège LaSalle. Cette jeune femme fonceuse est à la tête d’une entreprise montréalaise renommée et nous raconte son parcours.
« J’ai étudié au Collège LaSalle en Design de mode et en terminant mes études je suis partie à Paris pour faire un stage en tendances, dans un bureau de style. Je suis revenue à Montréal et j’ai commencé à travailler comme couturière, puis comme dessinatrice technique. Je suis partie en voyage et je n’avais encore aucun projet. J’ai donc décidé de faire un retour à l’école, en Gestion industrielle à l’École supérieure de mode de Montréal afin d’en apprendre plus sur la gestion d’une manufacture.
Sokoloff Lingerie est un projet d’études créé dans le cadre universitaire du programme Gestion industrielle. À la première session j’ai inventé Sokoloff Lingerie. Finalement, tous mes projets d’école je les faisais pour Sokoloff Lingerie et, au bout du compte, j’avais effectué un travail de baccalauréat complet. J’ai créé toute la marque quand j’étais étudiante. J’ai même approché des magasins pendant que j’étudiais au programme de baccalauréat. J’y croyais vraiment. »
Comment vos études en Design de mode au Collège LaSalle vous ont-elles aidée?
« En débutant au Collège LaSalle, je n’avais aucune base en couture. Cela m’a appris les bases et m’a vraiment outillée pour comprendre le travail de tout le monde. En approfondissant mes études universitaires, j’ai pu me spécialiser et comprendre tout le processus afin de pouvoir gérer une équipe. »
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants en Design de mode ?
« Faire des stages je trouve ça vraiment important, parce qu’on y voit la réalité des entreprises. Je pense que le plus de bagages et d’expériences que l’on acquiert, le mieux c’est. Je pense qu’il ne faut pas trop hésiter avant de se lancer en affaires. On apprend tellement de la réalité du domaine que le produit ne peut que s’améliorer. Sokoloff Lingerie est tellement loin de ce qu’il était quand je l’ai conçu durant mes études! Donc je ne pense pas qu’il faut attendre d’être parfait. Je pense plutôt le contraire : on se lance et on améliore par la suite. On apprend beaucoup comme ça. »
D’où est venu votre intérêt pour la lingerie?
« J’ai choisi la lingerie puisque j’avais de l’expérience dans le domaine. J’aime beaucoup les produits qui sont nichés et délicats. Le développement de produits n’est vraiment pas facile, mais j’aime travailler sur des petites feuilles. Je me rappelle quand je faisais des manteaux au Collège LaSalle, je mettais les papiers et les tissus par terre, partout chez moi. Développer des produits c’est mon dada. Sincèrement c’est quelque chose que je peux faire sans arrêt. »
À quoi ressemble une journée type dans votre vie?
« Elles ne sont jamais pareilles, vraiment! Je rentre au bureau vers 8 h. Je commence par répondre à des courriels de clients, de fournisseurs, de journalistes. Ensuite je vais voir ce qui se passe en production et en distribution pour vérifier où nous en sommes. Finalement, je vais faire de la création et m’attarder sur les patrons et les designs pour des prochaines collections qui s’en viennent. Tout ça en essayant de faire des séances photos et d’orchestrer les campagnes qui seront lancées. »
La production éthique et locale semble vous tenir à cœur, n’est-ce pas?
« Depuis ses débuts, Sokoloff Lingerie produit 100 % de ses collections à Montréal. C’est quelque chose qu’on pousse beaucoup, comme le transport de marchandises en voilier à travers l’Atlantique vers Paris. C’est super intéressant et ça nous tentait vraiment beaucoup de faire partie du projet puisque la production éthique et locale est dans nos valeurs. »
Qu’est-ce qui vous démarque des autres compagnies de lingerie?
« La créativité de nos campagnes. Elles sont très axées sur le rêve : on transporte le client dans une autre ambiance. On essaye vraiment de se distinguer de nos compétiteurs qui font des séances photos de jeunes femmes sexy. Nous allons plutôt miser sur des décors incroyables, comme pour la collection Winter lancée en Islande pour laquelle le mannequin était une danseuse contemporaine. On utilise des artistes peintres, des chanteuses et des danseuses, bref il y a toutes sortes d’artistes qui participent à nos projets. »
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Je suis Mauricio Amador, étudiant en photographie professionnelle à LCI Monterrey. Je suis en train de créer un discours qui m’a permis de présenter mon travail dans des concours, comme le troisième concours de photographie contemporaine de Mexico, le programme SONDA pour élaborer des projets artistiques.
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Je suis Sana REDWANI, styliste de la nouvelle génération de créateurs marocains. Mon travail est un mélange de contemporain et de traditionnel marocain, une alliance entre passé et contemporanéité.